Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la Résolution 1325 sur l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité » en 2000, puis en 2004, a encouragé tous les États membres à élaborer et mettre en œuvre des plans d’action nationaux (PAN) pour cet agenda. Ces PAN visent à fournir une feuille de route pour que les pays appliquent l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité » au niveau national et communiquent leurs engagements à l’échelle internationale, y compris sur des questions d’intérêt contextuel spécifique que le pays souhaite aborder.
En 2024, 108 pays (environ 56 % des États membres de l’ONU) ont adopté au moins un PAN. Cependant, une grande majorité d’entre eux ne prennent pas encore en compte les considérations liées aux technologies émergentes. Cela, malgré de nombreux exemples récents de harcèlement en ligne des femmes et des minorités de genre ; des risques cybernétiques ayant des dimensions genrées, comme l’utilisation croissante de logiciels espions ; ou les effets négatifs des systèmes d’intelligence artificielle (IA) biaisés en fonction du genre et de la race, etc. Actuellement, seuls quelques pays mentionnent la sécurité numérique, la cybersécurité, l’IA et/ou les violences sexistes facilitées par la technologie dans leurs PAN.
Cela montre un certain niveau de prise de conscience et de progrès dans ces pays concernant le discours sur les technologies émergentes en général et leurs liens avec l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité » en particulier, mais il reste beaucoup à faire. La technologie dépasse souvent la régulation, il est donc essentiel pour les États membres de garder une longueur d’avance et de planifier des mesures pour atténuer les vulnérabilités liées aux genre existantes et émergentes découlant des nouvelles technologies. Cette discussion est particulièrement pertinente en 2025, alors que nous commémorons le 25e anniversaire de l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité », et que les pays s’apprêtent à intensifier leurs travaux autour de cet axe.
Cet événement de l’UNIDIR, organisé en partenariat avec l’Organisation internationale de la francophonie et la Représentation permanente de la France, vise à explorer le potentiel pour les pays d’inclure des considérations sur la sécurité numérique, la cybersécurité et l’IA dans leurs PAN pour l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité ». Cet événement se concentrera sur les questions suivantes : Pourquoi est-il important de refléter les considérations liées aux technologies émergentes dans les PAN en ce qui concerne les femmes, la paix et la sécurité ? Quels aspects sont particulièrement importants ? Quelles leçons peut-on tirer des États ayant déjà inclus ces considérations ? Comment pouvons-nous améliorer les PAN dans le contexte des considérations technologiques liées au genre pour mieux les préparer à l’avenir ?
Intervenants
Plus d’informations sur le programme à venir.
Quand et où
Lundi 3 février, 15h – 16h45 CET, Salle XXV, Bâtiment E, Palais des Nations, Genève, et en ligne.
Participants
L’UNIDIR encourage la participation de représentants et d’experts francophones spécialisés ou intéressés par les questions liées aux nouvelles technologies telles que l’IA et le cyber, à l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité », et à la paix et la sécurité au niveau international.
Langue
Cet événement se déroulera en français. Aucune interprétation dans d’autres langues de l’ONU ne sera assurée.
Inscription
L’inscription est obligatoire pour participer, que ce soit en ligne ou en personne. Pour toute question, veuillez contacter sectec-unidir@un.org.
- Pour participer en personne, veuillez vous inscrire ici jusqu’au 31 janvier 2025. L’inscription Indico est obligatoire pour tous les participants, y compris ceux qui possèdent déjà un badge d’accès UNOG. Les guides d’utilisateur pour l’inscription sur Indico se trouvent ici.
- Pour participer en ligne, veuillez vous inscrire ici, jusqu’au 31 janvier 2025. Le lien d’accès à l’événement sera transmis par email aux participants enregistrés en amont de l’événement.
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